The Disorder in P and M of Cicero’s Letters Ad familiares, with a List of Extant Manuscripts

Résumé

Les manuscrits du XVe siècle des lettres Ad familiares de Cicéron sont sou-vent considérés comme descendant de M (s. IX) par le biais de sa copie P (a. 1392). En accord avec cette hypothèse, l’argument a été avancé en 2024, avec des conséquences pour la datation, selon lequel toute leçon également trouvée comme correction de Niccoli dans P s’est répandue à partir de P. Ces deux points de vue sont remis en question ici, le premier étant attribué à une mauvaise interprétation de Politien concernant le désordre qu’il a trouvé dans les cahiers de P. Lorsqu’elles ne sont pas conjecturales, les corrections de Salutati dans P sont renvoyées à une autre copie de M écrite dans le nord de l’Italie, celles de Niccoli à M lui-même ; Vat. Lat. 1688, jusqu’ici ignoré, s’avère être la plus ancienne copie de P, réalisée avant toutes les corrections. À l’intention de ceux qui souhaiteraient explorer le travail des humanistes sur un texte qui les a captivés, une liste légèrement annotée des manuscrits existants est jointe en annexe.